Vous avez cru qu’on vous laisserez sur le quai de Punta Arenas ?! à nous regarder partir en direction du bout du monde ?!
Jamais !! Venez vite, embarquez avec nous et l’équipe du capitaine Perez! Direction : l’île la plus australe du monde !
Il est minuit, on est comme des petits fous sur le ponton du bateau. On ne réalise pas ! on a enfin réussi, après une longue négociation avec le capitaine et son équipage, à embarquer sur ce ferry de gaz.
On mettra un long moment à réaliser ahuris sur le ponton du bateau, à regarder le quai s’éloigner en s’engageant entre les fjords. Mais le froids et l’humidité nous rattrape vite. On file à l’intérieur se mettre au chaud et on se forcer à dormir en attendant avec impatience le lever du soleil !
Et quel réveil ! Le bateau avançait lentement au milieu des fjords, se faufilant entre les pingouins et les loutres de mer. On ne pouvait pas s’empêcher de se répéter en boucle « on va au bout du monde ». Le simple fait de se remémorer où on se trouvait dans le monde nous remplissait de joie!
Les 2 jours de voyages sont passés très rapidement: nous avons eu droit à de supers repas (non négligeable pour les affamés que nous sommes ^^ ), nous avons bien échangé avec l’équipe du capitaine Pérez « un pequeno equipaje muy sympatica » et on ne s’est pas lassé du spectacle !
(Pierre on sait l’eau penche mais le bateau n’etait pas stable ahah)
Il etait prévu que nous arrivions à 4h du matin sur le port de Puerto Williams. N’ayant pas de lieu où finir la nuit, l’équipage nous a laissé dormir jusqu’au petit matin dans le bateau. Au petit matin nous avons encore eu droit à un réveil spectaculaire. On a du mal à vous décrire l’atmosphère et l’ambiance qui se dégagé de ce petit port au lever du soleil. Alors on espère que les photos vous mettrons sur la voie. La seule chose qu’on peut vous dire c’est qu’on aurait aimé arrêter le temps et profiter encore et encore de ces couleurs incroyables, pour écouter le doux bruit du vent sur l’eau et prendre plus de temps (toujours plus de temps) de réaliser ce qu’on était en train de vivre.
Nous n’avons pas eu de mal à trouver une petite maison d’hôte. Pati, la dueña, nous a accueilli les bras ouverts avec un super petit Dej à côté d’un feu de bois. Il faut dire qu’elle vient tous les étés (donc ses hivers) à Marseille donc un provincial sous son toît elle était trés ravi 😊
Impatient que nous sommes nous avions en tête d’enchaîner cette journée avec une visite du village et si possible le début du trek de l’île. Pati connaissant les conditions météologiques nous conseilla même de partir de suite en laissant nos gros sacs chez elle. Le village pouvait attendre alors qu’un ciel bleu dans les montagnes de ile de Navarino ce n’est pas commun ! alors autant en profiter !
On vous raconte toute la suite :la préparation du trek, les heures de marches, les nuits gelées et toutes nos galères dans un nouvel article. En attendant on vous embrasse tous très fort !
On est heureux de partager cette expérience de vie exceptionnelle avec vous et de savoir que nos retrouvailles vous tarde autant que nous !
Oh putaing con .fallait avoir du cul.une marseillaise au bout du monde.
On vibre avec vous.bon courage pour le treck.on vous embrasse bien fort ☺
Trop beau ce coin perdu! Je. Mattendais à une mer plus déchaînée.
Bravo pour le gîte
Bises.
Un titre qui fait rêver et des photos qui font voyager, ça donne envie d’aller faire un tour au bout du monde nous aussi! 🙂