Cuidad de Potosi

• Post By: charlineblnch
• Date: 16/05/2016
• Category: A l'étranger, Bolivie
• Tags: Amérique, aventure, Blog, bolivia, bolivie, charline, decouverte, est, itinéraire, Latine, marche, ou, parcourir, Partir, photos, potosi, Roadtrip, sacàdos, visiter, voyage, Voyager

A peine arrivés à Uyuni nous sommes montés dans un bus en direction de Potosi. 

Cette ville est en pleine construction et vie principalement de l’activité de sa mine d’argent.

Quasiment tous les hommes de cette « Cuidad » sont, ou on étaient, travailleurs à la mine. C’est pourquoi les boliviens qualifie la région de région « riche ». Les habitants ont des conditions de travail très précaires mais gagnent mieux leur vie que dans le reste du pays.

Une fois n’est pas coutume, le tourisme autour de cette mine est aussi une grande source de revenu pour les locaux. Ils proposent le week end, quand personne ne travaille dans la mine, de la visiter et ainsi de pouvoir se faire une idée du mode de travail de la majorité des hommes de la région.
Un peu septique on finira par se prendre au jeu grâce aux retours positifs des autres voyageurs trouvant la visite bien faite et en enfilant la tenue intégrale du mineur!

Le guide fera un arrêt dans un petit shop, nous demandant d’acheter pour les rares mineurs que nous croiserons aujourd’hui, de l’alcool à 90 degrés. Ils en boivent à longueur de journée… Hum on s’imagine déjà le niveau de dureté que doit être ce travail pour avoir besoin d’être ivre pour le supporter !

Une fois dans la mine nous découvrons à l’entrée une statue représentant le dieux des mineurs. Chaque fois qu’ils rentrent dans la mine ils le bâtissent d’un peu de leur alcool et le prient de les protéger durant leur journée de travail.
Le guide est un ancien mineur qui continue à pratiquer ce rituel à chaque visite… Rassurant aussi!

Nour marcherons 2h dans la mine en arpentant les couloirs tous plus étroits les uns que les autres. Nous descendrons jusqu’à -400 mètres environs.
Impressionnant comment l’air est peu respirable (rempli de souffre) et le noir total (rend encore plus l’espace étroit).
Le guide nous fera vivre une expérience horrible: Lors de la visite il nous arrête dans une cavité et nous fait découvrir comment les mineurs assemble une dynamite (jusque là tout va bien), sauf qu’il fini par l’allumer et jouer avec. La tige n’est que de 4 min et il continue à nous expliquer, â 1 mètre de nous, comment celle ci fonctionne. Pris de panique on commence à lui demander d’arrêter, il fini simplement par aller la poser dans une autre cavité juste à côté.
Le coeur à mille à l’heure on imagine le pire. Puis l’explosion retentit. Incroyablement brouillante et puissante on a l’impression que la mine va s’effondrer. Une fois réalisé que notre cavité était intacte on en rigolera mais on a eu vraiment très peur. Les boliviens n’ont officiellement pas la même vision du risque, de la sécurité et encore moins de la mort que nous.

 la fin de la visite on parlera avec un manager. Andreas travail dans la mine depuis 10 ans et viens juste de passer manager. Il s’occupe d’une vingtaine et mineurs et veille à la bonne organisation des activités de la mines. Il nous explique que sa seule motivation est le salaire. Il a deux enfants et pour leur offrir une vie « convenable », comme il dit, c’est le seul travail dans la région qui le permet. Mais il se laisse encore 5 ans pour mettre de l’argent de côté et Apres il changera de métier. « C’est très, trop, dure de passer ces semaines ici, dans le noir à respirer ce mauvais air » On sent vraiment qu’Andreas est triste et fatigué mais, contrairement à des centaines d’autres mineurs, lui sait qu’il ne fera pas sa toute sa vie. Le réseaux qu’il s’est créé en devenant manager l’aidera, Il se l’est promis !

On est plus que soulagé en sortant de cet mine. Le soleil sur notre visage, on réalise à quel point on a de la chance d’avoir nos conditions de vie, une chance qu’on prend de plus en plus le temps d’apprécier au file de ce voyage d’ailleurs!

Pour changer de décors nous allons à quelques km du centre de Potosi, au milieu des montagnes colorées, pour se baigner dans un lac naturel à 25 degrés. C’est plus Qu’agréable surtout après les émotions de la mines !

Le manque de temps fait que nous partons rapidement de Potosi pour la ville de Sucré. Si nous avions eu plus de temps je suis sure que nous aurions trouvé plein d’autres activités à faire ! Si vous comptez passer par cette ville dans votre voyage en Bolivie prévoyez plus de deux jours. Cette ville vaux le coup de s’en imprégner!

Prochain article sur la ville de Sucre. Autre ville importante de Bolivie !
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On vous embrasse tous très fort encore en train de manger !  Retour le 1ier juin en France ! On est sur la fin 😊